Lors de la fouille d’un galion anglais, coulé le 21 janvier 1761 en mer des Sulu, situé dans une immense zone sableuse, balayée en permanence par de forts courants, et sans abri existant pour la faune. Les outils de travail utilisés pour la fouille archéologique de cette épave, abandonnés pour la nuit, étaient les bienvenus et servaient de refuge et en cette occasion de “maternité“ à ces calamars à grande nageoires (Sépioteuthis Sépioidéa), Mollusque Céphalopode possédant 10 tentacules.

Ils sont toujours en couple, le mâle de plus petite taille est facilement reconnaissable.

Je fus toujours très surpris de pouvoir les approcher de si près. Ils étaient là, d’abord pour déposer leurs œufs et ensuite pour protéger cette ponte rapidement grossissante.

Si ces calamars ne me craignaient pas, par contre ils observaient à distance les “Ptérois Volitans“ que l’on appelle aussi “Poisson Lion“ armés d’aiguilles dorsales redoutables, ils savaient qu’il était préférable de ne pas trop s’en approcher, ainsi donc ces redoutés animaux s’offraient ici le gîte et le couvert.

Si ces calamars se stabilisent aisément grâce à un léger mouvement ondulatoire de leurs fines nageoires latérales ; ils peuvent aussi se déplacer à très vive allure, comme de véritables torpilles sous-marines, et toujours en escadrille.